Vous êtes prêt(e.s) à estimer puis vendre votre bien immobilier ? Attention, certains vendeurs pressés commettent des erreurs stratégiques et mettent à mal leur mise en vente dans la précipitation. Voici en détail les 3 erreurs, qui selon nous, peuvent menacer votre projet immobilier avant même la première offre.
Oublier les règles de copropriété et de diagnostic
Votre appartement est situé dans un immeuble en copropriété et vous souhaitez le vendre ? Attention, certaines procédures doivent être respectées à la lettre :
- adresses-vous à votre syndic afin de récupérer l’état daté qui fait le bilan des charges de copropriété. Vous pourrez vous mettre à jour des sommes que vous avez encore à payer.
- remettrez au potentiel acquéreur les documents relatifs à l’organisation de la copropriété (carnet d’entretien de l’immeuble, règlement, fiche synthétique, procès-verbaux d’Assemblées Générales)
- informez-le en toute transparence sur l’état financier de la copropriété, en précisant le montant des charges courantes du budget prévisionnel.
Vous devez également remettre à l’acheteur l’ensemble des diagnostics obligatoires tels que le DPE, le Carrez ou l’amiante. N’oubliez pas ces documents indispensables qui peuvent bloquer la vente au moment de la signature. Une agence peut vous aider à y voir plus clair et à trouver un diagnostiqueur de confiance.
Mal fixer le prix de votre bien
Erreur classique des vendeurs trop pressés ou trop frileux : brader son bien ou, à l’inverse, le sur-estimer. Souvent, faire appel à une agence vous permettra d’éviter ces deux écueils : l’agent immobilier vous détaille l’avis de valeur qu’il vous remet, justifiant un écart de prix avec votre propre estimation le cas échéant.
Autre erreur à éviter : diffuser votre annonce à divers endroits avec des prix différents. La crédibilité de votre vente s’écorne alors immédiatement, les potentiels acheteurs se demandant si il existe d’autres sites professionnels où le bien est vendu moins cher. Pour éviter cela, faites appel là encore à une agence de confiance pour votre estimation et votre vente.
Cacher les défauts de votre bien
“Oublier” une fuite d’eau récurrente ou une isolation en mauvaise état est tentant : vous évitez alors de risquer une baisse du prix d’achat ou même un abandon de l’acquéreur. Problème : l’acheteur peut se retourner contre vous pour vices cachés et intenter une action en justice. Même s’il lui faudra prouver que l’utilisation normale du bien est compromise, vous perdrez un temps précieux dans ces démarches et risquerez de ne plus trouver d’interlocuteur (agence ou sites professionnels) pour reprendre votre processus de vente.